Après notre traversée du Turkménistan, nous arrivons en Ouzbékistan. Nous parcourerons le pays en autostop.

Les villes historiques Ouzbek nous éblouissent. Nous sommes tombés amoureux des mosquées et des madrasas aux dômes turquoises.

La frontière de Farap

Le passage de la frontière de Farap s’est déroulé sans encombre. Le douanier a bien regardé nos photos mais c’était plus par curiosité et rêve de voyage que par contrôle. Pas de taxi obligatoire ni de taxe de séjour à payer ; le bonheur des vagabonds !

Boukhara et Samarcande

Après la frontière, on a tendu le pouce, éconduit quelques taxis et attrapé une chevrolet blanche (la voiture la plus répandue dans le pays). Notre premier conducteur nous enmène en plein coeur de Boukhara.

Stop vers Boukhara

Stop vers Boukhara

Avant d’arriver dans le pays, on n’avait pas vraiment pris le temps de regarder les sites web sur l’Ouzbékistan. On aime les surprises… Boukhara nous a gâtés.

On se souvient encore de notre arrivée. On est sorti de la voiture face à la vieille ville. Monuments couleurs sables, portes de mosaïques bleues et dômes turquoises. On fait un 360 degrés sur nous-mêmes sans un mot, on se regarde, on sourit, on est simplement scié… sur le cul… Bienvenue à Boukhara !

Madrasa Mir-i-Arab, Boukhara

Madrasa Mir-i-Arab, Boukhara

Ébahie

Ébahie

Le Registan de Samarcande nous laissera aussi sans voix.

Registan, Samarcande, Ouzbékistan

Registan, Samarcande, Ouzbékistan

Un pays qui s’ouvre au tourisme

Contrairement à son voisin turkmène, l’Ouzbékistan est très ouvert aux étrangers. Le tourisme est une source importante de revenus.

Le pays s’ouvre de plus en plus. Le visa électronique fut très facile à faire. Depuis notre passage, il a même disparu. A compter du 5 octobre plus besoin de visa pour les citoyens français ne voulant rester que 30 jours dans le pays.

Nous croisons de nombreux occidentaux dans les rues. Cela nous fait tout bizarre après des mois hors des sentiers battus.

La vie est facile. Les commerçants parlent anglais. Dans les grands hôtels, les distributeurs compatibles pour les visas et mastercards sont librement accessibles. Ouf ! Ils ne nous restaient que 30 dollars en poche (au Turkménistan et en Iran, retirer de l’argent est très difficile).

Les auberges de jeunesse ne coûtent rien. Je peux même envoyer des cartes postales !

Bref, on se détend un peu. On fait la trêve des baroudeurs lorsque nous passons dans les grandes villes.

Écriture à l'hostel

Écriture à l’hostel de Samarcande

Traversée en autostop

Nous nous déplacerons exclusivement en autostop en Ouzbékistan. 932 kilomètres de parcourus à coup de pouce.

L’autostop est facile dans le pays.

La plupart des habitants connaissent quelques mots de russe. Nous nous armons d’une pancarte avec le nom de notre ville de destination et le mot « autostop » ; le tout écrit en russe.

On sourit et on tend le pouce. Temps d’attente moyen : 10 minutes.

Autostop vers Jizzax

Autostop vers Jizzax

En Ouzbékistan, le covoiturage est monnaie courante. Beaucoup de conducteurs prennent des personnes attendant sur le bord de la route pour faire un bout de chemin ensemble en échange de quelques soums (la monnaie locale).

Avant de monter dans une voiture il faut donc toujours s’assurer que le conducteur accepte de vous prendre sans argent.

En russe : « Avtostob, Taxi niet, Dengi niet ».

Un conducteur sur trois en moyenne accepte de nous enmener gratuitement. Les habitants sont curieux. Ils semblent heureux de croiser des étrangers randonneurs au milieu de nulle part.

Et pour la première fois du voyage un autobus nous prend en stop ! Nous serons l’attraction pendant tout le trajet.

Bus-stop

Bus-stop

L’hospitalité, les melons et les samsas

Si l’accueil est plus timide qu’en Iran, nous ferons encore de belles rencontres. Les retraités nous proposent de venir boire un thé à la maison. D’autres nous offrent des melons. Pratique pour le sac à dos !

On nous a offert un melon !

On nous a offert un melon !

Un soir, un couple nous accueille.

L’homme et son fils nous enmènent en ville manger des samsas. Beaux pains ronds, dorés et fourrés à la viande de boeufs ou au mouton, à l’oignons et quelques épices. Ils sont cuits plaqués contre les parois d’un fourre en dôme. On les déguste avec une sauce tomate aïlée. Un délice !

Mmm ! Samsa !

Mmm ! Samsa !

Notre visa chinois nous impose un rythme soutenu. Nous ne passons qu’une semaine en Ouzbékistan avec quelques regrets. Nous n’avons qu’entraperçu les beautés de ce pays.

Autobus-stop vers la frontière

Autobus-stop vers la frontière

Notre route continuent vers les montagnes khirgizes !

Pour plus de photos d’Ouzbékistan, rendez-vous dans la Galerie !