En mars 2018, nous avons traversé la Croatie en stop. La côte croate est magnifique avec sa mer turquoise et ses îles. Retrouvez nos photos dans la galerie Croatie.
Nous sommes arrivés en Croatie par la frontière slovène en suivant la Via Dinarica.
Très vite, le chemin s’est détérioré : aucune marque, arbres tombés sur le passage, éboulis et finalement absence complète de sentier.
Par endroit, la forêt est saccagée par les travaux forestiers et de grosses tempêtes.
Après trois jours de marche, voyant que cela ne s’arrangeait pas, on a décidé de faire du stop.
Pour des bonnes infos sur les emplacements de stop en croatie (et partout dans le monde), nous vous recommandons le site hitchwiki.
Les apprentis stoppeurs
On nous a dit que l’autostop était difficile en Croatie. On a donc voulu tenté l’expérience. Ok, la moitié des trajets nous a été offerte par des touristes. D’accord, un jour on n’a parcouru que 10 petits kilomètres en stop. Oui, parfois on a longé la route sur 15 kilomètres avant d’avoir une voiture.
Un chauffeur nous a expliqué que l’autostop est interdit en Croatie.
Mais nous avons parcouru plus de 700 kilomètres dans le pays. Donc, le stop en Croatie, ça marche.
Parfois, il faut être patient (ça tombe bien, le deuxième prénom de Vincent c’est Patience). Généralement, le temps d’attente est inférieur à 30 minutes.
La durée maximum que nous ayons attendue en du stop en Croatie est environs 1h30.
On passe le temps en étudiant les plaques d’immatriculation, en analysant les signes des conducteurs, en élaborant de belles grosses pancartes. Et quand on n’en peut plus, on fait une sieste sous un arbre ou on joue aux cartes. Le plus efficace est de tendre le pouce devant le péage de l’autoroute, à vingt mètres du panneau « autostop interdit ».
La croatie : bienvenue à Touristland
La côte croate est magnifique avec sa mer turquoise et ses îles. Les lacs de Plitvice sont le plus beau parc national que j’ai visité. Mais nous n’avons pas trouvé notre place en Croatie. Sur la côte, tout est pensé pour le tourisme. Tout se monnaye. Dans l’arrière-pays, les habitants nous demandent ce que l’on vient faire ici. Ils ne semblent pas comprendre pourquoi on marche.
Heureux hasards du stop
Heureusement, les belles rencontres sont là pour nous encourager. Sur le chemin de Plitvice, nous croisons deux cyclistes. Encore des français qui s’accordent une année pour rejoindre la Thailande à vélo. Malgré la pluie, Anne-So et Kévin gardent le sourire.
Mijo nous laissera les clefs de son appartement sans même nous connaître. Sur la table, il a mis tout ce qu’il faut pour le petit déjeuner.
Le lendemain, le hasard du voyage le placeront sur notre route. Il nous prend alors en stop. Il nous montrera le petit bout de la côte où il vit et nous fera découvrir les « fritules » (petits beignets).
En attendant le conducteur suivant près de makarska, nous rencontrons Karol, un autostoppeur Polonais.
Il nous explique que pendant chaque année pendant les vacances, des milliers d’étudiants polonais partent faire du stop jusqu’en Croatie.
Beaucoup d’entre eux campent à Omiş. La pause est terminée, une voiture s’arrête. Nous rencontrerons Marko.
Il nous fait visiter son verger et sa plantation d’immortelle avant de nous déposer à Sibenik. On sympathise autour d’une bière. Naturellement, il nous invite à revenir en famille pour un barbecue.
Grâce à lui, je partagerai avec mes parents, en visite à Zadar, les joies de la rencontre. Merci Marko pour ce déjeuner de roi et vive l’autostop!
juin 8, 2018 at 11:33
Vive Marco, le roi de la merguez 😉 . Salut les vagabonds, alors on ne respecte pas le « no autostop » ça serait dommage de se faire reconduire pour une histoire de panneau. Blague à part, j’espère que vous allez bien et que le plaisir de la découverte est toujours là. Courage les artistes, on pense souvent à vous.
Mo…
juin 10, 2018 at 11:40
Quel bonheur de voir que votre voyage soit aussi riche dans la beauté des paysages que dans la richesse de vos rencontres avec les habitants. Je vous envie bien que je n’aurais pas le courage de cette aventure. La parenthèse de Vincent concernant son 2ème prénom m’a fait sourire et je n’ai pas été la seule à m’en amuser. Bonne continuation. Gros bisous