L’Iran est un pays au double visage. Sa traversée fut pour moi l’une des expériences les plus enrichissantes de notre voyage.
Retrouvez nos photos de l’Iran dans la galerie.
Sommaire
On le sait, votre famille, vos amis et la télévision vous ont bien dit de ne jamais mettre un pied en Iran.
Un pays bien trop dangereux pour des occidentaux !
À l’opposé, pendant notre périple tous les voyageurs que nous avons croisés nous ont incités à le faire.
« Iran was my favorite country because of the people. Iranian are the most hospitable people I ever met. You must go their. »
Ça tombe bien, l’Iran, c’est sur notre chemin !
Nous avons traversé le pays en un mois. Au programme : autostop et randonnée.
Pendant ce mois nous avons entraperçu la culture iranienne ainsi que le poids du régime politique et de la religion dans le pays.
La République islamique
Ce qui vaut cette mauvaise image à l’Iran c’est son régime politique.
Rien qu’au nom complet de l’Etat on sent bien qu’il y a un hic : République islamique d’Iran. L’Iran n’a d’une République que le nom.
Une République islamique, c’est quoi ?
La restriction des libertés des Iraniens s’est renforcée il y a une quarantaine d’années après la révolution islamique de 1979.
Cette évolution met fin à l’Etat impérial d’Iran. La République islamique est mise en place, Khomeiny à sa tête.
L’Iran est le seul État officiellement chiite et l’un des rares pays à être une théocratie. Le pouvoir, censé émaner de Dieu, est aux mains du clergé.
Le chef d’état est le Guide de la Révolution, ou le « Leader ». Les photos de l’ancien et du nouveau Guide sont placardées un peu partout dans les rues, les établissements publics, les hotels, les restaurants, et les livres d’écoles.
Le Leader est élu par l’assemblée des experts pour une durée indéterminée.
L’assemblée des experts est composée de 86 membres élus par le peuple pour une durée de 8 ans.
Mais l’éligibilité des candidats est validée par le Conseil des gardiens composés de 12 membres tous nommés ou recommandés par le Leader. … On tourne en rond là non ?
Ce conseil peut aussi exercer son droit de veto pour toute loi qu’il considererait comme contraire à la constitution ou aux principes de l’Islam.
Le Président est le chef du gouvernement. Il est élu au suffrage universel pour 4 ans mais sa candidature doit, elle aussi, être approuvée par le Conseil des gardiens.
Les répercutions du régime sur la vie de tous les jours ?
Le quotidien des habitants est régi par des principes chiites strictes.
La tenue vestimentaire
Il convient de cacher le corps de la femme : foulard couvrant les cheveux et la gorge (Hijab), manto long et ample, couvrant les bras et les fesses, pantalon jusqu’au-dessous des chevilles.
Il y a une certaine tolérance pour les touristes et un relâchement dans les grandes villes. Le foulard tombe au niveau du chignon. Le manto peut avoir des manches 3/4.
À Mashhad, ville sainte, beaucoup de femmes portent le çador noir. Ça leur donne un bon look de salière.
Tenue correcte exigée aussi pour la baignade. Les femmes doivent être toutes habillées et voilées pour aller dans l’eau.
J’ai tenté l’expérience (sans le voile, faut pas déconner non plus). Rien de plus agréable que des fringues mouillés qui vous collent.
Dans certaines villes de bord de mer, les plages réservées aux femmes sont aménagées. Pour la piscine, il y a des horaires alternés pour les hommes et les femmes. Nous pouvons donc nager en maillot de bain mais seulement entre femmes.
Il est interdit de partager des photos de soi sans le hijab. Ainsi certaines familles qui nous ont accueillis chez elles ont posé un tissu sur leur photo de mariage.
La femme ne peut pas danser en public ni chanter seule en public.
Pour les hommes, pas de short. Le pantalon est obligatoire. Le T-shirt est désormais toléré.
La relation homme-femme
La base c’est : pas de contact physique avec les hommes qui ne sont ni ton mari, ni membres de ta famille. La majeure partie du temps les hommes ne me serrent pas la main, ne s’assoient pas à côté de moi. On se salue donc en hochant la tête et en disant « Salam ».
Dans la rue, plusieurs fois les hommes ne m’adressaient pas directement la parole. Ils posaient des questions à Vincent. « Comment elle s’appelle ? Est-ce que c’est ta femme ? Est-elle française ? ».
Parfois je répondais mais ils attendaient la réponse de Vincent sans même me regarder. Je crois c’est ce qui m’a le plus exacerbé, bien plus que le port du voile.
Dans les transports en commun, des wagons sont réservés aux femmes. En réalité, les femmes peuvent désormais choisir leur wagon.
Si nous avons souvent été invités et accostés dans la rue, c’était essentiellement par des hommes. Les femmes ne peuvent s’adresser à Vincent et encore moins l’inviter à entrer chez elles.
Le couple
En Iran il est interdit d’avoir des relations sexuelles ou de vivre en couple sans être marié. En théorie les sanctions vont des coups de fouets à la peine de mort en cas de récidive. En pratique, les contrôles des forces de l’ordre sont faibles. En revanche, la pression sociale reste forte.
Il est également très mal vu d’être un homme célibataire. L’un de nos couchsurfeurs nous explique qu’il a du mal à trouver un appartement à louer et un emploi à cause de son célibat.
Il est perçu comme un marginal, un coureur de jupons et un fêtard. En plus il fait de l’autostop et accueille des étrangères chez lui !
Les relations sexuelles hors mariage sont prohibées tout comme l’adultère. Pour autant, les hommes peuvent prendre autant d’épouses « temporaires » qu’ils le souhaitent par des contrats religieux qui peuvent durer de quelques heures à plusieurs années. Il s’agit de « mariage de plaisir ».
Pas de liberté de religion
En Iran, seulement 1 % de la population n’est pas musulmane (ni chiite ni sunnite). On nous explique qu’ils sont « nés » comme cela alors leur religion est tolérée. Ils doivent simplement la pratiquer en privé.
Pour les autres, il est interdit de quitter la confession mulsulmane pour se convertir à une autre religion.
Pas de liberté d’expression, de liberté de la presse ni de réunion
Si les libertés d’expression et de manifestation sont reconnues par la Constitution, elles sont restreintes par la loi. Ainsi les propos et actes portant atteinte à la sécurité nationale et aux principes de l’islam sont condamnés. Côté sanction, la première étape sont des actes d’intimidation. Des peines de prison ou de coups de fouets sont encourues.
Il n’y a pas de liberté de la presse non plus et l’accès à l’information est contrôlé par le Guide suprême.
Les chaînes de télévision et les radios sont contrôlées par le Leader qui nomme les Présidents des différentes chaînes. Tout projet artistique doit être validé par le Guide.
Ainsi, au cinéma et à la télévision, seuls les films conformes à la religion et au régime sont diffusés. Par exemple, les femmes à l’écran doivent être voilées.
La majorité des musiques occidentales sont interdites car contraires aux principes de l’islam. Pas de concerts sauf pour la musique traditionnelle. Encore moins de discothèques biensûr. Une partie des artistes iraniens sont partis s’installer à l’étranger.
Internet est aussi filtré : pas de Facebook ni de Youtube, pas de couchsurfing.
Pas d’alcool ni de drogue.
Seule la cigarette est autorisée.
Bref, les soirées ne sont, en théorie, pas folichonnes dans le pays.
La peine de mort
Ce sujet n’a jamais été abordé par les personnes rencontrées mais l’Iran pratique encore la peine de mort. C’est le deuxième pays, après la Chine, dans le classement lugure du nombre d’exécutions par an. Ainsi, en 2017, l’Iran a exécuté 507 personnes.
Problèmes économiques
Le niveau de vie est faible et diminue encore actuellement de par l’embargo américain.
Le salaire moyen en Iran est d’environ 370 euros. L’une de nos couchsurfeuses nous a raconté qu’il lui est arrivé de ne pas avoir été payée par son employeur. Malgré son recours devant les juges, elle ne touchera jamais son salaire.
En un an les prix ont flambé. On nous a notamment cité le pétrole, le poulet et le pain dont les prix ont été multipliés par deux ces derniers mois.
Plusieurs fois, des iraniens ayant placé de l’argent à la banque ont tout perdu. Les établissements de crédit ferment brutalement. L’un des derniers mouvements de révolte en janvier fait suite à une telle crise.
Certains nous expliquent que cet argent est détourné par le gouvernement.
L’embargo
C’est quoi l’embargo ?
C’était d’abord un embargo sur les armes dans les années 80, pratiqué par les Etats-Unis puis l’Europe. Il a ensuite été étendu au pétrole et à l’hydrocarbure dans les années 90.
En 2012, toutes les transactions bancaires internationales avec l’Iran sont coupées.
Concrètement, pour les iraniens il est impossible d’utiliser une carte bleue visa ou mastercard. Il est impossible d’acheter un produit étranger via internet. L’embargo touche également d’autres produits.
Un iranien nous explique qu’ils n’ont plus accès à tous les médicaments produits à l’étranger. Ils doivent donc passer par le marché noir.
La limitation des exportations de pétrole et d’hydrocarbure paralyse l’économie du pays d’où l’inflation des prix, y compris pour les produits de première nécessité.
Face à la politique nucléaire de l’Iran, Trump rajoute une couche. En mai 2018, cela comprend notamment l’interdiction d’utiliser des dollars américains pour l’Iran.
Notre expérience, la flambée des dollars
Retirer de l’argent avec une Mastercard en Iran
Il se trouve que, comme nous sommes extrêmement bien organisés, nous n’avions pas pris assez de liquide avant d’entrer dans le pays.
À Téhéran nous avons trouvé un bureau de change qui a accepté de nous faire une transaction.
Ce n’était pas sécurisé et onéreux mais nous n’avions pas vraiment le choix.
L’employé prend une photo de la carte bleue. Il appelle un contact à Doubaï qui effectue une transaction avec la carte.
Une fois la transactions effectuée en dollars australiens, il nous donne la somme demandée en Rials.
Pour cette opération, attendez deux heures dans un bureau de change blindé en prenant un thé et lâchez 30% de commission.
Convertir des Rials en Dollars en Iran
Au regard de la situation économique, les dollars sont rares. Au file des décisions internationales, plusieurs crises traversent le pays chaque année. Le Rial s’effondre. Les iraniens courent après les dollars. Une telle crise a eu lieu alors que nous étions à Mashhad. De 100000 rials environ le taux est passé à 140000 rials pour 1 dollars.
Comme nous sommes extrêmement bien organisés, nous n’avions plus de dollars pour payer nos visas turkmènes. L’ambassade refusait les Rials.
Après une crise économique il est très difficile de trouver des dollars mais pas impossible, surtout pour des touristes.
Pour une petite somme, les bureaux de change acceptent de faire le change.
Mais voilà, une fois à l’ambassade ils ne veulent pas de nos billets. On a du mal à comprendre pourquoi. La secrétaire parle très mal anglais. Après 30 minutes a insister on comprend que nos dollars datent de 2009. Elle en veut des plus récents.
Aux bureaux de change on nous explique que les dollars d’avant 2013 ont moins de valeur en Iran. Ils refusent de nous les échanger contre des plus récents. Un client nous filera un énorme coup de pouce. Il rachetera nos dollars pour nous procurer des billets de 2013.
Malgré cette situation politique et économique, les iraniens vivent. En rencontrant les habitants vous comprendrez qu’ils mènent une double vie.
La double vie des iraniens
La majorité des iraniens que nous avons rencontrés rejettent le régime. La contestation reste faible car la répression est stricte. Mais beaucoup d’iraniens mènent une double-vie : la vie publique et la vie privée.
Des libertés en privé
En public, ils respectent les règles édictées par le gouvernement. En privé, à la maison ou entre amis, ils prennent quelques libertés.
À la maison, les femmes retirent le voile et enfilent leur legging et T-shirt.
Chacun a le satellite pour regarder les chaînes non régulées par le gouvernement.
Tout le monde utilise un VPN pour naviguer librement sur internet. D’ailleurs les Iraniens adorent les réseaux sociaux et le couchsurfing marche très bien dans le pays.
En voiture, c’est musique US à fond.
Deux fois en soirée, nous avons partagé un verre de bière ou de wisky. Certains fument des joints. Les anciens préfèrent l’opium. Autrefois l’Iran en était un grand producteur.
Du relâchement dans les grandes villes
Cela donne l’impression que l’État lâche un peu de leste. Tant que ces pratiques restent privées, invisibles, et ne viennent pas perturber l’ordre publique. L’idée semble être de donner un peu de liberté pour limiter les révoltes.
Dans les grandes villes on peut observer un peu de relâchement.
Beaucoup de femmes portent le hijab tombant à l’arrière de leur tête, simplement retenu par le chignon. Il devient un accessoire de mode tout comme le manto avec ses manches 3/4.
Un soir, au parc, nous voyons une femme danser seule en public. Notre hôte était heureux. Il nous explique que tous les jours, par des gestes semblant insignifiants, la population prend sa liberté, petit à petit.
Un vent de révolte
Des mouvements de révolte éclatent aussi depuis 2017, surtout motivés par la baisse du niveau de vie.
Depuis les manifestations se multiplient. L’un de nos conducteurs nous explique que le gouvernement commence à avoir peur des mouvements de foule.
Pendant notre séjour le ministre de l’économie a été limogé. Suite à la derniere flambée des prix il fallait trouver un bouc émissaire.
À la fin de notre séjour nous avons rencontré deux femmes à Mashhad qui refusent de porter le voile. Nous avons marché avec l’une d’elle dans la rue. On a senti les regards.
Au super marché on a vu comment elle zigzague dans les rayons pour semer les personnes venant vers elle lui faire une remarque.
Elle a déjà été plusieurs fois au poste et dormi une nuit en cellule, payé des amendes pour cela mais elle continue.
Des policiers sont venus retourner son appartement et son bureau en raison des photos qu’elle publie sur les réseaux sociaux.
White Wednesday
Les mouvements féministes se développent. On nous parle notamment du white wednesday.
Chaque mercredi, des femmes marches dans les rues sans voile ou avec un hijab blanc. Elles se filment et publient les images sur les réseaux sociaux.
Cette vie difficile n’a pas atteint le sens de l’hospitalité des habitants. bien au contraire, les iraniens sont le peuple le plus accueillant que nous ayons rencontré pendant notre périple.
L’hospitalité hors norme
Depuis le début de notre voyage, nous ne cessons d’être étonnés par l’hospitalité des habitants de chacun des pays traversés.
L’Iran a battu tous les records. De la simple aide dans la rue à l’invitation à manger et dormir, tous les jours les habitants viennent à notre rencontre, aussi bien dans les villes qu’à la campagne.
L’accueil iranien
En Iran, nous avons dormi la moitié du temps chez l’habitant.
Certains jours nous avons dû refuser des invitations à déjeuner sous peine de trop manger.
À Tonekabon, Vincent avait un problème de SIM et un homme rencontré chez le coiffeur a pris 2 heures de sa journée chez l’opérateur Télécom pour trouver une solution.
Nous avons été invités tout un week-end par un jeune couple. Ils nous ont enmené pique-niquer dans les montagnes.
Avant de quitter le pays pour le Turkmenistan nous avons participé à un dîner de famille. La nappe était couverte de spécialités iraniennes. Après manger j’ai danser avec la mère de nos hôtes pour finir notre traversée en beauté !
Lorsque nous faisons du stop en Iran, les passants accourent : ils veulent aider. Ils ne comprennent pas le concept mais ils veulent faire quelques chose pour nous. Nous conduire à la station de bus, nous payer le taxi…
Parfois, il était impossible de tendre le pouce, une petite dizaine de personnes nous entourait pour tenter de nous trouver une solution alors qu’il n’y avait aucun problème.
Bref, nous n’avons pas eu une seule journée sans rencontre. Certains soirs nous étions heureux de retrouver le calme de notre tente.
Mais pourquoi tant d’hospitalité ?
Il y a plusieurs raisons.
L’accueil fait partie de leur culture. Il y a d’abord le Taarof.
Le Taarof
Cette pratique couvre plusieurs choses. En théorie, on se doit de proposer son aide à autrui, même si on n’a pas vraiment envi de l’aider. Ainsi, en Iran, on vous conseille de toujours commencer par refuser poliment une aide ou invitation une, voire deux fois. Si la personne insiste alors cela semble être sincère.
Le Taarof c’est aussi, pour l’invité, ne rien demander. L’hôte va donc vous proposer tout un tas de truc pour s’assurer de répondre à tous vos besoins.
Ainsi, même si vous dites que vous n’avez pas faim, on va couvrir la table de nourriture en tout genre. On vous proposera aussi souvent une sieste et une douche.
L’envoyé de Dieu
Un Iranien nous explique que l’invité est perçu comme un envoyé de Dieu. Il est donc accueilli comme un roi. Dans un petit village, le vieille homme qui nous accueillera remerciera plusieurs fois Allah de notre venue chez lui.
L’évasion
Enfin, les iraniens aiment les étrangers. Ils leur est difficile de voyager, ils voyagent donc un peu avec vous, vos récits, vos photos. Ils savent aussi que leurs pays et leur religion a mauvaise presse. Ils veulent montrer un autre visage de leur pays.
Ils ont réussi leur mission avec nous.
Nous ne pouvons que vous encourager à partir visiter ce pays. En plus de cet accueil hors norme, l’Iran est magnifique.
Un pays magnifique
En Iran, les paysages sont variés. Nous sommes passés de la mer au désert en passant par une forêt danse et de hautes montagnes arides.
Les mosquées, palais et tombeaux sont somptueux. Je suis tombée amoureuse des mosaïques bleues de la grandes mosquée d’Ispahan. Les dômes couverts d’or de la holly shrine de Mashhad et les galeries de miroirs étincelants du Palais deGgolestan à Téhéran m’ont coupés le souffle.
Et je ne vous parle pas des tapis immenses étalés dans chaque pièce des maisons traditionnelles. Pas des meubles dans les salons. Un grand tapis, des cousins et, à l’heure du repas, on étale la nappe sur le sol pour manger, installés en cercle.
Si nous parvenez à être invités par les familles iraniennes (ce qui ne devrait pas être trop difficile) vous pourrez goûter les spécialités du pays. Le riz au safran, le gormhe saabzi et la soupe Oshe sont un vrai délice.
Le safran est partout : dans le riz, le poulet, le thé et la glace. Là-bas, cette épice ne coûte rien.
Les iraniens sont aussi les rois du pique-nique et du camping. Leurs brochettes marinées de poulet sont un régale. Quand la nuit tombe le jeudi soir, tous les parcs des villes se remplissent de tapis. Les familles s’installent pour la soirée. Des barbecues sont installés partout. Les enfants se baignent dans les fontaines. La température chute enfin. Mon moment préféré de la journée.
Comme beaucoup de globe-trotteurs, nous avons quitté le pays un petit pincement au coeur en se disant qu’on y retournerait bien au moins une fois dans notre vie.
octobre 2, 2018 at 7:42
Merci Amélie pour ce récit qui permet d’avoir une autre vision du pays. Grâce à Vincent et toi, je voyage par procuration. C est magnifique.
Gros bisous à vous deux
octobre 7, 2018 at 5:41
Merci Lynda pour ce beau compliment. Il ne te reste plus qu’à partir en voyage !
octobre 2, 2018 at 8:43
Je suis très heureuse de l’accueil qui vous a été fait dans ce pays. Dans les magnifiques photos que vous avez posté, je n’en ai vu aucune des roses d’Ispahan qui sont pourtant de renommé mondiale. Est ce un oubli de votre part ou vous ont elles échappées ?
Je suis contente de voyager avec vous en voyant le monde sous un angle différent, des pays qui m’étaient complètement inconnus et qui me surprennent dans l architecture de leurs édifices ou dans l’organisation de leur quotidien. Bonne continuation. Bisous.
octobre 6, 2018 at 12:54
Nous n’avons pas vu une seule rose dans la ville d’Ispahan. Peut-être était-ce la mauvaise saison. Mais de notre expérience, il y a plus de roses à Vrigne-aux-bois :).
octobre 5, 2018 at 8:57
Magnifique récit ! très touchant ces Iraniens. Nous avons tellement de liberté en France et on a tendance à l’oublier ! Nous les francaises on peut chanter et danser où on veut, on passera juste pour des folles, mais on s’en fout ! On s’exprime !
Magnifiques paysages également
octobre 7, 2018 at 5:46
Ce voyage et ces rencontres ont été riches en émotions, en découverte et en appretissage.
J’ai traversé beaucoup de pays magnifiques mais la France me manque parfois.
novembre 10, 2018 at 9:39
Merci pour ce récit très interessant et les détails qui montrent combien la vie quotidienne des iraniens est devenue très compliquée aujourd’hui. J’ai moi même passé un mois en Iran l’an dernier, la situation n’était pas aussi tendue… Ça reste un souvenir inoubliable grâce à la beauté et la majesté de tout ce que nous avons vu mais surtout à la gentillesse et l’accueil incomparables des iraniens.